“Saperlipopette, mais je ne vais pas savoir quoi acheter?” fût l’une de vos premières réactions au-delà de votre enthousiasme (et je vous en remercie beaucoup les amis). Alors pour répondre à votre question, voilà une présentation des sauces et condiments de base à avoir pour cuisiner comme en Asie. Une fois que vous avez votre petite épicerie, il n’y a plus que le frais à acheter!
Je vous présenterai bientôt les épices à avoir sur votre étagère. Et vous pouvez découvrir dans cet article toutes les herbes fraîches les plus communes à également avoir au frais. Mais pour l’heure, place aux sauces et condiments!
Il y a parfois la possibilité de trouver des équivalents BIO. (L’épicerie Piment rouge à Cesson est d’ailleurs top!) Quand c’est le cas n’hésitez pas! Mais parfois c’est mission impossible (notamment avec la fameuse sauce huître). Je me console alors en me disant que c’est comme pour tout, il ne faut pas en abuser!
votre épicerie à la maison
- La sauce de soja légère – A ne pas confondre avec la sauce de soja plus classique avec laquelle vous mangez vos sushis au resto qui est beaucoup plus dense. Un essentiel pour littéralement tout cuisiner!
- La sauce de poisson fermentée “Padek” (en laotien) ou “Mâm nêm” (en viêtnamien) – A ne pas confondre avec la sauce de poisson “nam pla” (en thaïlandais) ou “nuoc mam” (en viêtnamien). On utilise la sauce de poisson fermentée surtout dans les plats laotiens (salade de papaye ou laap).
- La sauce de poisson “nam pla” ou “nuoc mam”. L’ingrédient STAR de la cuisine du Mekong! Notre sel à nous. Surtout n’en achetez que de marques Thaï, ou Viêt (pas les marques françaises que l’on trouve dans les grandes enseignes 😖)
- Crème et lait de coco – La crème contient beaucoup plus de gras et moins d’eau que le lait. Elle constitue la partie solide crémeuse et le lait de coco, la partie liquide. Lorsque j’ai besoin d’onctuosité, je vais préférer la crème au lait de coco.
- Nuoc mau dua ou caramel – C’est le caramel de coco non sucré qui sert à la caramélisation des plats viêtnamiens “kho”comme le porc au caramel et qui lui donne sa belle couleur.
- Piments secs entiers
- Sauce de soja foncée – Très dense et légèrement sucrée, à ne pas confondre avec la sauce soja sucrée avec laquelle vous mangez vos sushis (très liquide et sucrée).
- Vinaigre blanc de riz – Vous pouvez tout à fait le remplacer par du simple vinaigre blanc. Mais ne pas remplacer par du vinaigre de cidre ou autre qui aurait un goût prononcé. Ce qui nous intéresse ici c’est l’acidité.
- Pâte de curry industrielle – Un exemple de curry rouge et jaune du commerce présenté en toute petite quantité suffisant pour faire 2 plats. J’ai à la maison quant à moi des formats un peu plus familiaux que vous pouvez conserver au frais (de la marque thaï Cockbrand). Les grands formats sont plus économiques si vous en utilisez au quotidien. Choisissez là encore une marque 100% thaï pour être sûr du résultat! Même si selon les marques il peut y avoir aussi de grandes différences! Pour les curry complexes (comme le massaman ou la panang), préférez une pâte réalisée maison. Pour un curry rouge ou un curry jaune servant à donner de l’arôme à d’autres plats (comme dans un Hor mok, un Yam nam khao thod, etc.), une pâte du commerce fait bien le job!
- Sauce de piment Sriracha – condiment de table servant de sauce trempette (les morceaux de viande du Pho, toutes les fritures de poulet ou beignets de légumes, crevettes etc.)
- Sauce huître – Voilà un autre essentiel de la cuisine du Mekong. On s’en sert tant pour faire sauter des légumes que pour faire une marinade ou combinée à d’autres ingrédients pour faire une sauce.
- Pâte d’arachide – On peut aussi utiliser des cacahuètes non salés mixés.
- Pâte de piment Nam prik pao – C’est un condiment de table ou de cuisine essentiel de la gastronomie thai. Vous pouvez le faire vous-même from scratch si vous êtes un passionné de piment ou acheter une pâte du commerce. La préférée des thaï est la thai chili paste de Mae Praenom (celle qui est en photo justement).
- Pâte de graines de soja ou Soy bean paste – Utilisé pour les sautés de légumes, peut aussi être un substitut pour booster l’umami de votre plat si vous êtes végétarien.
- Pâte de crevette ou Kapi – Un autre essentiel de la cuisine thaïlandaise et laotienne. Une bombe d’umami dans les plats? (juste un conseil ne collez pas votre nez dessus)
- Tamarin – J’utilise le fruit séché que je viens réhydrater dans l’eau et écraser à la fourchette pour en extraire le jus. Vous pouvez aussi le trouver directement conditionné sous forme de purée prête à l’emploi.
- Sucre de palme – Il se trouve sous forme solide. Pour le réduire en poudre, il suffit de le râper au couteau.
Cet article vous a intéressé? 🥢 Il pourra aussi plaire à votre entourage. Partagez-le sur les réseaux ⤵️
[…] le post sur les essentiels de la cuisine thaï, lao, […]